La Normandie, est-elle attractive ? C’est sur cette question que l’Insee Normandie s’est penchée. Un travail de longue haleine dont elle a présenté les premiers résultats ce 2 octobre à Saint-Étienne-du-Rouvray. « C’est un sujet majeur pour les acteurs économiques du terroir. C’est aussi un sujet complexe, multifactoriel. Cette étude est donc une gageure », souligne Philippe Scherrer directeur de l’Insee Normandie. C’est pourquoi l’institut de statistique, épaulé par plusieurs partenaires, a décidé de réaliser ce travail en deux étapes. Le constat, présenté ce jour, sera complété dans les prochains mois par une analyse des facteurs expliquant la situation.
Au-delà de l’exercice intéressant en soi, les résultats sont vivement attendus. « Il s’agit de regarder la situation avec le plus de lucidité possible, sans défaitisme, pour anticiper les changements et saisir les opportunités », remarque Jean-Benoît Albertini, préfet de la région Normandie, avant de laisser la parole à Flavien Alleaume, chef de projets de l’action régionale à Insee. « Nous nous sommes attachés à analyser trois critères pour définir l’attractivité de la Normandie : la démographie, l’économie et le tourisme », introduit-il.
Moins de jeunes, plus de seniors
Côté démographie, le solde migratoire est légèrement excédentaire. Ce constat cache, cependant, des disparités : ce solde est négatif chez les jeunes et positif chez les seniors. « Il ne s’agit pas d’opposer les populations en estimant que l’une a plus de valeur que l’autre, mais cela donne des axes de travail pour les politiques contractuelles », rebondit Jean-Benoît Albertini.
…
Pour lire la suite de cet article : La Gazette Normandie