Les 300 producteurs d’endives des Hauts-de-France sont inquiets. D’ici la fin d’année 2025, trois substances actives que sont le Bonalan, le Safari et le Movento, ne pourront plus être utilisées. « Cela fait suite à des décisions de retrait de l’autorisation de mise sur le marché au niveau européen. Nous sommes inquiets, car ces trois molécules sont essentielles au désherbage de nos champs et dans notre lutte contre l’invasion de pucerons. Et, pour le moment, aucune solution alternative viable n’existe », a introduit le 17 mai dernier à Arras Philippe Bréhon, président de l’Association des producteurs d’endives de France (APEF).
Sauver la filière
Alors, lors de la venue d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture, à la station d’expérimentation de APEF, à Arras, nombreux étaient ceux qui espéraient un sursis. «Je vous le dis tout de suite, il n’y aura pas de dérogation pour ces molécules, car c’est un enjeu de santé publique et parce que les décisions se passent au niveau européen», a prévenu la ministre.
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