Pour parvenir à son objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, l’État mise à la fois sur le développement des énergies renouvelables mais aussi la construction d’EPR2. Un chantier titanesque qui va créer de nombreuses opportunités d’emplois. Acteur clé de cette transition environnementale, le groupe EDF prévoit d’ailleurs de recruter entre 15 à 20 000 personnes par an sur les dix prochaines années.
Actuellement, le groupe emploie 10 000 personnes sur la région, dont 500 alternants. Entre 300 et 350 de ces derniers intègrent ensuite l’entreprise.
Rendre les métiers de l’industrie attractifs
Le chantier de l’EPR2 de Gravelines est au cœur de toutes les préoccupations. Prévus pour débuter entre 2025 et 2026, les travaux vont mobiliser entre 8 et 9 000 personnes jusqu’à la mise en service programmée de la centrale en 2037. Au-delà de la construction, EDF aura besoin de ressources pour exploiter cet EPR2. Au-delà des scolaires et des étudiants, le groupe mise aussi sur la reconversion professionnelle ou la formation de bénéficiaires du RSA.
Les entreprises locales devraient, en outre, bénéficier des nombreuses opportunités de marchés. Les PME locales doivent s’inscrire dans ce mouvement pour aller chercher des marchés sur le génie civil, le terrassement, la construction de la centrale mais aussi son exploitation et sa maintenance. Le chantier de l’EPR2 de Gravelines va entraîner un investissement global de 16 milliards d’euros. Un montant qui devrait générer des retombées économiques locales conséquentes.