C’est devenu un exercice coutumier pour Jean-François Debat. Le 18 septembre, le maire de Bourg-en-Bresse (PS) présentait son bilan de mi-mandat. Son troisième, puisque l’édile enchaîne actuellement son troisième mandat. Et pour les années à venir, l’élu compte poursuivre son travail de réaménagement de la ville, pour la rendre plus accessibles et plus attractive. “Je veux faire évoluer la ville au service des habitants” a-t-il insisté.
Une politique en phase avec le changement climatique
A titre d’exemple, il pointe les aménagements du centre-ville, comme le Carré Amiot et ses alentours ou la rue de la République. Cet embellissement de la ville, le maire le veut en phase avec l’adaptation au changement climatique. Un élément qui n’a peut-être pas toujours été pris en considération.
Les nouvelles habitations qui seront construites, pour répondre à une demande toujours forte de logements, devront aussi répondre à cet enjeu du changement climatique… Et l’élu promet de mettre la pression aux architectes pour avoir des propositions alternatives.
Le maire de Bourg-en-Bresse fustige la baisse des dotations de l’État
“Bourg change et va continuer de changer de manière résolue, de manière organisée, de manière concertée”, appuie encore l’élu. Inflation, coût de l’énergie, hausse du point d’indice des agents territoriaux… Les charges s’accumulent et les villes moyennes sont les premières à alerter du danger.
“L’État est train de lâcher les villes, d’essayer de faire les poches des communautés d’agglomérations, s’emporte Jean-François Debat. Si l’État n’augmente pas la DGF (dotation globale de fonctionnement, Ndlr) au niveau de l’inflation, il nous met dans une position intenable pour les deux ou trois années à venir”. Et alors, adieu les grands projets…