« Pour développer un territoire, il faut que le politique, l’économique et l’académique travaillent dans le même sens » résume Hassane Sadok, président de l’ULCO. A ses côtés, pour une conférence de presse dédiée au développement des formations qui s’est déroulée le 10 janvier, Patrice Vergriete, président de la CUD et maire de Dunkerque approuve. Dans l’agglomération, 16 000 nouveaux emplois sont prévus dans les cinq à dix ans en intégrant l’arrivée de Verkor (usines de batteries électriques), Clarebout (usine de transformation de pommes de terre), et l’installation d’un EPR à Gravelines. Un scénario où toutes les planètes sont alignées…
Cet enjeu se double d’un mouvement démographique qui semble avoir commencé l’an dernier. Pour la première fois, depuis près de trente ans, l’agglomération voit sa population se stabiliser et Dunkerque reprendre même un peu d’habitants. Pour l’ULCO, cette situation est une opportunité pour engager une seconde phase de croissance importante, trente ans après sa création.
Des métiers à la pelle
Et pour concrétiser ces projets, l’ULCO aura besoin d’espace : 6 à 7 000 m² à construire. Toute la stratégie doit aboutir à former une suite de métiers impressionnante. Sur la décarbonation industrielle, la palette est la suivante : opérateurs de production et de conduite d’installations industrielles, électromécaniciens, monteurs, assembleurs, câbleurs, tuyauteurs, soudeurs, canalisateurs, électriciens, électroniciens, techniciens de laboratoire…