3 200 patients ont profité des équipements de l’un des trois sites de l’Institut de cancérologie de Bourgogne situés à Dijon, Auxerre et Chalon-sur-Saône en 2021. Ce dernier comptait deux machines devenues insuffisantes pour répondre à la croissance du nombre de malades du cancer.
De nouveaux équipements
Devant une telle situation, l’établissement a décidé d’investir. « Nous avons fait l’acquisition de la parcelle voisine à la clinique Sainte-Marie pour greffer les nouveaux locaux et ne faire qu’un seul service », expliquent les docteurs Benjamin Schipman et Julien Charret. Un an et demi de travaux ont abouti à une extension de 450 m2, épurée et chaleureuse pour participer au moral des patients. Inauguré le 15 septembre dernier, le bâtiment s’accompagne de l’arrivée d’une nouvelle machine de radiothérapie pour renforcer les deux équipements existants.
2,2 millions d’euros ont été nécessaires pour les travaux, 2,5 millions d’euros pour acquérir la machine. « Nous n’avons pas pris une machine standard mais opté pour un équipement capable de faire de la stéréotaxie, le traitement par radiothérapie pour les tumeurs de petite taille avec une forte dose sur un petit volume. » Les deux médecins visent ainsi les cancers osseux, cérébraux, hépatiques ou pulmonaires plus petits. « Le nombre de séance est également restreint puisque la dose est plus forte. Au lieu de 30 à 40 séances en radiothérapie classique, il suffit de trois à cinq séances pour un meilleur résultat. » L’Institut de cancérologie de Bourgogne de Chalon-sur-Saône a rapidement constaté une augmentation d’activité.