Et si nous passions quelques jours en Thiérache pour les vacances ? La question semble se poser de plus en plus parmi nos concitoyens, tant la petite région travaille à se faire une place sur l’échiquier touristique français. « Nous sommes une destination campagne qui doit encore se faire connaître », concède Sabine Varago, directrice de l’Office de Tourisme du pays de Thiérache. Néanmoins, les dernières saisons ont été favorables et semblent placer la destination axonaise sur de bons rails.
La Thiérache a de réels atouts à faire valoir… et ne s’en prive plus. Pour la deuxième année consécutive, une large campagne d’affichage (pour un budget d’environ 20 000 €) a ainsi été lancée par l’office de tourisme. Sur la métropole lilloise, mais aussi, et c’est une nouveauté, sur la ville de Reims et dans 10 villes de Belgique.
Destination Nature
Cette campagne d’affichage marque le franchissement d’une nouvelle étape dans le déploiement de la stratégie de promotion de l’office. « Il nous a fallu le temps de monter notre marque (La Thiérache, on s’y attache, ndlr), de coordonner nos actions, de développer nos supports de communication, notre site web, de fédérer tous les acteurs locaux », raconte Adeline Jaudoin, chargée de promotion et de communication à l’Office de tourisme.
Paradoxalement, l’été 2020, en pleine crise sanitaire, a également contribué à valoriser la destination. Le premier déconfinement a été caractérisé à la fois par une forte demande de grand air… et une limitation de mouvement de 100 km. « La Thiérache en a bénéficié avec ses sites naturels, très prisés par les touristes comme les locaux, et ses activités de pleine nature », constate la directrice de l’office.
Un travail qui commencer à payer
La tendance très favorable de 2020 s’est vérifiée, mais n’a pas été pas confortée, en 2021. « Nous pensions poursuivre et progresser, mais nous avons stagné », avoue Sabine Varago. Néanmoins, l’office a enregistré sur ces deux étés 3 280 demandes d’information, ce qui correspond à environ 8 000 personnes accueillies sur le territoire. « Cela nous a aussi fait passer un cap important sur la nécessité de valoriser le territoire à une plus grande échelle. » 90 % de la clientèle est, en effet, française, et vient majoritairement en voisine.