110 artistes et 220 œuvres s’exposent, du 25 mai au 19 juin à la Halle aux Toiles, place de la Basse-Vieille-Tour à Rouen. Au catalogue de cette cinquième édition du salon biennal Rouen national Arts : des sculptures, des peintures, des photographies ainsi que des subligraphes qui s’appuient sur une technologie de reproduction d’images de très haute qualité sur des matériaux durs apprêtés d’un vernis polyester. Des œuvres dans des styles extrêmement variés, « exception faite du postimpressionnisme et de l’école de Rouen que nous excluons », précise Gérard Romedenne, président de Rouen national arts, heureux de retrouver une Halle aux toiles rénovée, après deux années d’interruption en raison de la crise sanitaire. « Cette année, nous avons fait la part belle aux sculpteurs auxquels je voulais rendre un hommage appuyé. Ils sont 31 et c’est le maximum que nous pouvons accueillir. »
Cette exposition se veut le plus accessible possible, tant pour les artistes que la population. « Nous ne demandons qu’une participation de 90 euros, pour deux œuvres, aux artistes que nous avons sélectionnés. Nous prenons en charge le transport et assurons les œuvres » souligne Gérard Romedenne. Enfin, comme à chaque édition, six étudiants de l’école supérieure d’art et de design Le Havre Rouen (Esadhar) sont invités.
Avec un accès libre, un catalogue des œuvres offert aux visiteurs, l’exposition se veut à la portée de tous. « Cette année, nous avons également noué des partenariats avec des écoles et des ephad pour toucher des enfants et des personnes âgées » Gérard Romedenne. Des nouveautés qui sont l’occasion de se réjouir pour l’équipe organisatrice. Même si cette édition est également teintée de nostalgie. « Nous rendons hommage à trois artistes, Dominique Denry, Bousquet et Laszio Mindszenti, habitués de ce rendez-vous, et malheureusement décédés durant les deux années qui viennent de s’écouler » souligne Gérard Romedenne. Le président du salon a profité du vernissage, ce 24 mai, pour annoncer sa volonté de passer la main. C’est ainsi Michel Delaunay, plasticien travaillant sur la représentation du cube, et durant de longues années professeur à l’Esadhar, qui lui succède.
Pour Aletheia Press, Laetitia Brémont