C’est la dernière ligne droite pour Kevin Muller, directeur d’exploitation du groupement d’intérêt économique (GIE) Ferelis, nouvel acteur ambitieux sur le marché de la maintenance des engins de travaux et de leurs motrices. Officialisé le premier mars dernier, le GIE, basé à Montceau-les-Mines, doit être pleinement opérationnel dès le 2 mai prochain.
Il y a urgence : le secteur de la maintenance ferroviaire s’apprête à connaître un vrai bouleversement, notamment en application du quatrième paquet ferroviaire, qui entend permettre la constitution d’un espace ferroviaire unique européen. Au 16 juin 2022, tous les engins existants, travaux ou traction, doivent déclarer une entité en charge de maintenance (ECM). C’est pour être en mesure de proposer une offre de maintenance globale que Novium et Sifel constituent ainsi Ferelis. Le GIE asurera la maintenance des deux PME, mais proposera également des prestations extérieures.
Novium (Montceau-les-Mines – 71), qui compte 70 salariés et réalise, en 2021, 10 millions d’euros de chiffres d’affaires, dispose des compétences d’entretien et de maintenance des engins de travaux ferroviaires. De son côté, Sifel (Chelles – 77), filiale de TSO qui regroupe les activités ferroviaires de NGE, compte, 65 salariés pour 9,65 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle asssure la maintenance des motrices tractant les engins de travaux.