Après plus de 20 ans de diversification, l’entreprise familiale Agriopale, basée à Cucq, vient d’intégrer la 1ère promotion de l’Accélérateur Transformation et Valorisation des déchets de BPI France. Un moyen d’aller plus vite encore vers de nouveaux projets. Et notamment vers l’hydrogène “ultra-vert”.
Après avoir misé sur le compostage et la méthanisation des déchets organiques, provenant notamment de ses exploitations agricoles partenaires, Agriopale s’intéresse aujourd’hui à la production d’hydrogène par pyrogazéification. Un technologie pour l’instant immature, mais qui est prometteuse, et surtout moins énergivore que l’électrolyse.
« L’objectif, c’est que nos stations bioGNV puissent vendre aussi de l’hydrogène », explique Camille Dusannier, chargée de missions environnement et énergie chez Agriopale. L’entreprise dispose déjà de deux stations GNV près à Saumur (49) et à Arques (62). 10 autres sont en projet. « On en a une qui doit arriver à St-Laurent-Blangy, et une quatrième à Abbeville », détaille Camille Dusannier.
Elles sont ou seront alimentées par le GNV produit par ses 6 stations de méthanisation du groupe, sur lesquels des projets de retraitement du CO2 sont en cours.