Quel bilan tirez-vous de l’année 2021 concernant vos deux brasseries ?
2021 a été une très bonne année. Nous avons très bien travaillé et je ne pense pas me tromper en disant que c’est même l’année la plus fructueuse que nous ayons réalisé depuis que nous existons. Il suffit de regarder les chiffres. Près de 2 millions d’hectolitres sont sortis de la brasserie Goudale et du côté de la brasserie de Saint-Omer, ce sont près de 3,3 millions d’hectolitres qui ont été produits, soit une augmentation de 22 %. Quant au chiffre d’affaires, il est de 350 millions en 2021, contre 330 millions en 2020.
Vous prévoyez de forts investissements…
Je vais investir 25 millions d’euros dans la brasserie Goudale située à Arques. Nous allons d’abord créer un nouveau groupe d’embouteillages de 75 cl afin de sortir 35 000 bouteilles par heure, alors qu’auparavant, nous ne pouvions en sortir que 15 000, pour un total de 19 millions d’euros. Une ligne qui sera opérationnelle début mars. Et en ce qui concerne les 6 millions restants, ils vont servir à l’entretien du matériel existant et à l’achat de nouvelles cuves.
Avez-vous prévu des changements au sein de la brasserie de Saint-Omer ?
À la brasserie de Saint-Omer, deux nouvelles soutireuses vont arriver d’ici la fin de l’année pour lesquelles nous allons investir 3 millions d’euros et nous avons déjà remplacé tous les convoyeurs. Vous savez, chaque année il y a de nouveaux investissements dans les deux brasseries. L’avantage d’être indépendant, c’est que nous pouvons investir au quart de tour. D’ailleurs depuis cinq ans, j’ai déjà investi 150 millions d’euros.