31 000 emplois directs pour les infrastructures portuaires et fluviales, le chiffre est éloquent. C’est un peu plus que dans l’industrie automobile, qui est pourtant très présente sur notre territoire des Hauts-de-France. « Un salarié sur trois travaille au sein d’activités directement liées aux ports, comme la pêche en mer, la manutention ou le transport maritime, soit un total de 10 000 salariés environ. Les 20 700 autres emplois, interviennent dans des établissements industriels ou de transports terrestres situés à proximité immédiate des ports. » complète l’intervenant de l’INSEE.
Dans les Hauts-de-France, les ports ont chacun leurs spécificités. Dunkerque à une vocation industrielle, Boulogne-sur-Mer concentre les activités de pêche et Calais Port + Eurotunnel se concentrent sur le transport maritime et la gestion des infrastructures. Le principal port en terme d’emplois (portuaire et alentours), est le grand port maritime de Dunkerque avec 14 500 salariés. Puis le port de Calais + Eurotunnel avec 5 700 salariés. Et enfin le port de Boulogne-sur-Mer avec 5 300 salariés. Les ports fluviaux comme Lille, Valenciennes, Béthune et les plateformes intérieures rassemblent elles, 5 300 salariés.
L’INSEE compte renouveler cette étude chaque année car les mouvances dans les ports sont régulières. L’idée serait de pouvoir mesurer à court et long terme les évolutions dû au Brexit, à la Covid-19, à l’augmentation par 2 de la taille du port de Calais et à l’arrivée de nouvelles lignes maritimes.