Comme pour beaucoup d’autres, l’année 2020, aura été difficile pour les promoteurs immobiliers. Durant le second trimestre « il ne s’est rien passé », résume Jean-Michel Sede directeur général de Loger Habitat et président de la fédération des promoteurs immobiliers des Hauts-de-France. Mais cette annus horribilis semble désormais derrière les professionnels du bâtiment. Les chiffres du Centre d’études de la conjoncture immobilière (CECIM) sur le premier semestre 2021 le prouvent. Dans les Hauts-de-France, on constate une augmentation de 19 % des mises en vente, de 54 % des réservations nettes, et ce malgré une diminution de l’offre disponible de 6 %. « Il s’agit essentiellement de l’offre sur plan », tient à préciser Jean-Michel Sede. Et en sachant que la métropole lilloise représente 8 5% de l’activité régionale. Mais si l’heure de la reprise a sonné, d’autres problématiques se posent désormais aux promoteurs immobiliers. A commencer par la loi climat et résilience promulguée le 24 août, qui invite à plus de sobriété foncière. « Aujourd’hui, c’est compliqué pour les opérateurs de trouver des nouvelles opportunités », confirme d’ailleurs Jean-Michel Sede. Tout en reconnaissant : « Nous sommes conscients de la nécessité de faire évoluer les choses. Nous sommes aussi des citoyens ». Mais le président de la fédération des promoteurs immobiliers des Hauts-de-France reconnaît aussi que « Notre fédération doit faire de la pédagogie et ne plus résonner uniquement sur la multiplication des logements ».