L’idée est née en 2016 dans l’esprit de Clément De Souza, président de Weem : créer des cabines de travail connectées destinées au microworking dans des lieux publics, et ainsi donner la possibilité à tous de transformer du temps d’attente en un temps productif. Après deux ans de R&D, le produit est au point, mais peine à trouver son public. Weem saisit alors « l’opportunité » du premier confinement pour affiner son process de production et élargir sa gamme en développant de nouveaux usages.
Santé et précarité numérique
Le plus en vue du moment, virus oblige, est, sans doute, celui dédié à la télémédecine. Des cabines avec ou sans instruments médicaux permettent de réaliser une consultation à distance. « Nous ne sommes que des intermédiaires. Nos cabines sont destinées à de vrais médecins du territoire, qui ont l’envie et le temps de réaliser des téléconsultations ». Toujours en lien étroit avec les collectivités territoriales, Weem a aussi développé un produit d’inclusion numérique. Avec l’objectif d’apporter une connexion, bien sûr, mais surtout, un accompagnement pour la réalisation de démarches numériques. Weem propose ainsi des cabines équipées d’une solution web, permettant un accompagnement en direct des usagers par des médiateurs, salariés de l’entreprise.
Obsolescence refusée
Des salariés, justement, Weem en compte actuellement quinze. Recherche et développement, marketing et vente, médiation,… mais aussi construction. Weem a en effet fait le choix d’assembler elle-même ses cabines écoconçues. Soixante-dix sous-traitants, tous à moins de 100 kilomètres de Rouen, sont mobilisés et les matériaux utilisés sont aussi les plus « verts » possibles. L’ensemble des données collectées sont immédiatement effacées à la sortie de la cabine…