La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), cette maladie de la rétine provoquée par une dégénérescence progressive de la macula, partie centrale de la rétine, et qui provoque un affaiblissement important des capacités visuelles. Axorus, une start-up créée en 2018 et basée sur le site d’Eurasanté à Lille, travaille depuis deux ans sur cette maladie extrêmement handicapante et sur d’autres pathologies liées à la vision.
Premiers prototypes opérationnels
Pour mener à bien leurs recherches, les dirigeants lillois ont commencé par trouver des partenaires pour mettre au pot. Finovam, NFA et la BPI et bien sûr l’incubateur Eurasanté ont répondu présent pour une levée de fonds de 1,5 million d’euros. Enfin, la Satt Nord, qui facilite le transfert de technologies issues de la recherche publique dans les Hauts-de-France et Champagne-Ardenne, a permis à Axorus d’aboutir à un projet de rétine artificielle. Aujourd’hui, les premiers prototypes opérationnels sont même prêts.
Un neurone artificiel au cœur du projet
L’idée était de faire communiquer le système nerveux avec des implants ou des dispositifs électroniques. La technique est basée sur un neurone électronique qui a été développé par un laboratoire du CNRS. Ce neurone servira de pont de communication entre les futurs implants et le système nerveux des patients. Les tests seront réalisés à l’Institut de la vision à Paris. En fonction des résultats, Axorus obtiendra alors, ou pas, l’autorisation de mise sur le marché…