L’Europe compte pour les territoires… Voilà le message que souhaitait véhiculer Adina Revol, porte-parole de la représentation de la Commission européenne en France, qui était en visite à Rouen le 11 avril. Un message qui, 75 ans après le Traité de Rome, a toujours du mal à passer – en témoigne la faible mobilisation de la presse autour de son déplacement – même après le déblocage de 750 milliards d’euros pour le plan de relance post-covid à l’échelle européenne. « Le Plan de Relance est très désincarné, déplore la haute fonctionnaire européenne. On ne sait même pas que » Ma Prime Rénov » ou « 1 Jeune 1 Solution », ce sont des dispositifs qui ont été financé à 70 % par l’Union européenne. »
Rien qu’en Normandie, les enveloppes européennes sont très utiles. Sur la période 2021-2027, ce sont 597 M€ qui sont mobilisés et confiés à la Région, autorité de gestion des fonds européens. Sur le volet économique, 388 M€ ont été accordés via le Fonds européen de développement régional (Feder). Quant au volet social, le FSE+ est doté de 85 M€, orientés notamment sur la formation, l’apprentissage et la compétence numérique. « Ce sont des chiffres… Mais derrière eux, il y a des réalisations concrètes, insiste Adina Revol. 1M€ a été engagé ici, à la mairie de Rouen, pour la rénovation thermique des bâtiments. »