Mais qu’arrive-t’il aux cétacés ? Quelques semaines après le passage d’une orque dans la Seine, un autre mammifère marin a été observé dans le fleuve, au niveau de Poses dans l’Eure, le 2 août. Selon la préfecture du département, il s’agit d’un béluga, un grand dauphin blanc vivant habituellement dans les eaux arctiques et subarctiques, et notamment dans l’estuaire du fleuve St-Laurent au Québec.
mercredi 10 août : Le cétacé, transporté vers Ouistreham, s’est trouvé en détresse respiratoire et a dû être euthanasié, a annoncé la Préfecture du Calvados. La fin d’une opération de sauvetage d’envergure qui a mobilisé de nombreux services et structures.
Mardi 9 août : dans la soirée, 80 personnes ont oeuvré à sortir le béluga de l’écluse dans laquelle il avait été isolé. L’opération, très délicate, s’est achevée dans la nuit et a permis d’examiner l’animal qui s’évère être un mâle présentant un état de maigreur important, dont la cause n’a pu être déterminée. Ce qui “augure selon les vétérinaires d’un mauvais pronostic vital” souligne la préfecture de l’Eure. L’animal est parti, ce 10 août à 6h30, vers une écluse de Ouistreham. Il devrait être relaché dans quelques jours.
Lundi 8 août : Durant le week-end, des vétérinaires spécialisés en faune sauvage ont administré un traitement en complément de la nourriture proposée. Une légère amélioration de l’état de santé de l’animal a été noté permettant d’envisager un transport vers un bassin d’eau salé pendant quelques jours, avant une libération.
Mercredi 3 août : Après la fin tragique de l’orque, morte d’inanition, les services alertent d’emblée sur la nécessité de ne pas stresser l’animale. “Une évaluation de son état de santé est en cours afin de prendre les mesures adaptées pour optimiser ses chances de survie”, précise la préfecture dans un communiqué. “Le préfet de l’Eure demande à l’ensemble de la population de ne pas se rendre sur site et de ne pas essayer d’approcher ou de rentrer en contact avec l’animal.”
Jeudi 4 août : la préfecture a lancé “une manoeuvre de maintien dans le bassin de l’écluse”, afin d’évaluer la taille, le poids, l’âge et l’état de santé de l’animal, et ainsi de “déterminer les actions à mettre en place pour optimiser ses chances de survie.” Même si l’évaluation de l’état sanitaire de l’animal doit se poursuivre, des clichés et vidéos précis ont pu être pris et permettent de penser que celui-ci est préoccupant. Il semble présenter des altérations cutanées et être amaigri. L’association Sea Shepherd France a proposé son concours aux services de l’Etat car elle souhaite mettre en place des tentatives de sauvetage et de nourrissage. Le préfet de l’Eure, en lien avec l’ensemble des services a décidé d’accompagner et de sécuriser ces actions.
Vendredi 5 août : L’animal, entré par lui-même vendredi 5 août au soir dans l’un des bassins de l’écluse de la Garenne dans l’Eure, y est depuis maintenu pour pouvoir le nourrir et le soigner. Le béluga adopte un comportement calme mais il est très amaigri et présente des altérations cutanées dues à sa présence en eau douce. Les tentatives pour le nourrir, avec des harengs morts puis des truites vivantes n’ont pas abouti.
Samedi 6 août et dimanche 7 août, les vétérinaires, au vu de l’état physiologique du béluga, lui ont administré des vitamines et des produits susceptibles de lui ouvrir l’appétit. Les résultats de ce traitement sont en cours d’évaluation.