Pour la rentrée scolaire de septembre, 400 conducteurs de cars et 20 mécaniciens manquent encore à l’appel, pour desservir les plus de 16 000 arrêts de bus scolaires de la région. Inquiets, les élus des Hauts-de-France tentent de trouver de solutions à cette pénurie.
Ainsi, la première solution mise en place par les Hauts-de-France, a été de réduire les délais d’obtention du permis, de 8 à 4 semaines une fois le cursus validé, pour que les conducteurs fraîchement diplômés se retrouvent sur le marché du travail plus rapidement et comblent ainsi les postes vacants.
En parallèle, une campagne de promotion et de valorisation des métiers de conducteur et mécanicien de cars a été lancée. L’objectif : redorer l’image de ces professions souvent décriées et attirer les demandeurs d’emploi, les salariés en reconversion, et les jeunes (lycéens, apprentis, étudiants), qui sont à la recherche d’une vocation. Pour ce faire, la région mise également sur la formation. Chaque année ou presque, elle investit un budget de 3 millions d’euros, dans les formations qui permettent d’accéder aux fonctions de conducteur et mécanicien de cars.
Mais en attendant d’attirer de nouveaux candidats, ce qui peut prendre du temps, l’adaptation est de mise pour les élus. Alors, dès la mi-août, un état des lieux précis de l’offre, ligne par ligne, qui pourront être assurées à compter de la rentrée sera dressé. Ce suivi, doit permettre d’adapter les services de transports scolaires dès la rentrée, pour qu’aucun des 212 000 élèves du réseau ne soit lésé. Horaire et parcours pourront être modifiés. Le casse-tête ne fait que commencer.