5,4 milliards d’euros. Voilà la colossale enveloppe que la Commission européenne vient de valider pour développer l’hydrogène décarboné dans l’Union. Une enveloppe attribuée au projet important d’intérêt européen commun (PIIEC) intitulé « Hy2Tech », et qui va concerner 15 Etats membres, dont la France, et notoirement de la Bourgogne-Franche-Comté.
En effet, dans le cadre de ce PIIEC 41 projets européens ont été approuvés par la Commission, dont notamment celui de McPhy qui prévoit d’implanter à Belfort sa future usine de production en série d’électrolyseurs de nouvelle génération, équipements qui permettent de transformer l’électricité en hydrogène, avec à terme la création de 450 emplois.
Les fonds européens devraient donc arriver dans la région et alimenter l’écosystème hydrogène qui s’y installe depuis quelques années. De quoi ravir la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, qui par voie de communiqué, se félicite des « retombées pour la Région. (…) Cette décision de l’Europe va permettre de renforcer un écosystème hydrogène déjà unique, territoire de solutions concrètes, que la Région a su favoriser autour d’un tissu de compétences avancées, d’une recherche académique d’excellence et d’un tissu d’entreprises innovantes déjà actives.
Le 8 mars, le Gouvernement avait annoncé les 15 premiers projets hydrogène français sélectionnés dans le cadre du PIIEC. Parmi ces projets, quatre se situaient dans le Nord Franche-Comté, Faurecia à Bavans et à Allenjoie, Alstom et Mcphy à Belfort.