« SOFIE se porte bien et nous avons de belles perspectives pour l’avenir. » affirme François Motte, le président de l’agence de développement économique. Ce 14 juin, dans les locaux de Saint-Omer, place Victor Hugo, les sourires sont sur les lèvres à l’annonce des résultats du bilan d’activités de 2021. « Il est vrai que le covid a freiné, un temps, l’installation des entreprises sur notre territoire. 2021, qui est l’année où l’on sort la tête de l’eau, reste une année en demi-teinte, mais les chiffres sont bons et encourageants. » poursuit le président.
Au total, cette année, ce sont près de 254 dossiers d’installations qui ont été traités dont 41 entreprises s’installent pour la première fois sur la communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer, après avoir été séduites par le territoire. De plus, 19 entreprises ont été accompagnées par le Plan France Relance, générant une enveloppe de 9.613.913 euros pour un investissement global de 90.000.000 millions d’euros. « Nous mettons tout en œuvre pour promouvoir ce territoire et le rendre attractif. Cependant, les entreprises ont de nouvelles exigences et nous devons tout mettre en oeuvre pour être à la page. » confie François Motte.
L’avenir au cœur des débats
Sur le territoire de la communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer, les zones industrielles et artisanales se remplissent rapidement. Pour exemple, sur la zone géographique que couvre l’agence de développement économique SOFIE, il ne reste environ qu’une quarantaine d’hectares disponible et en 2021, ce sont près de 22 ha qui ont ainsi été commercialisés. « Nous sommes en train de travailler sur le dossier de façon à trouver des solutions pour satisfaire tout le monde. » rassure François Motte, le président de SOFIE. Car en plus de la saturation de certaines zones d’activité, il faut d’ores et déjà penser à la loi zéro artificialisation de 2050. Et pour faciliter les installations, toutes les pistes vont être étudiées, comme la récupération des espaces non utilisés et des friches.
Mais aujourd’hui les entreprises qui s’installent, ne veulent plus seulement jouir d’une position stratégique. « On ressent dans la préparation des dossiers que seul l’accès au ferroviaire ou à une autoroute ne suffit plus, le cadre de vie, l’environnement scolaire ou encore sportif deviennent des critères de recherches des futures entreprises qui veulent s’implanter » commente Bénédicte Brienne la directrice de l’agence. Alors au-delà de promouvoir la place disponible, l’agence devra également vendre son territoire tout entier.