Ce 2 juin, à la Fabrique de Béthune, l’heure était à la célébration. Une soirée qui a signé la fin de l’accompagnement rev3 pour 10 jeunes pousses toutes présentes pour l’occasion : Partage ma Borne, H2OME, Re-Cycle, Urban Radar, Pac City, SuburVan, Vegskin, Nogashi, Swoop Energy, et Smart Up Academy. « Ici, on a un terreau très fertile pour faire grandir ces beaux projets. » Dans une ambiance nostalgique mais pleine de motivation pour la suite, Yannick Vissouze, directeur général adjoint au développement économique à la Communauté d’Agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane (CABBALR), a remercié ces startups.
L’occasion de souligner également leur adéquation avec les attentes du territoire. « Notre première préoccupation, c’est de créer de l’activité économique et de l’emploi avec le respect du développement durable, incluant la décarbonation » complète Didier Cousin, vice-président de la mission rev3 à la CCI Hauts-de-France.
Des jeunes pousses vertes
Ces startups, accompagnées pendant 6 mois, ont un point commun. Leur volonté et leur ténacité à se développer tout en ayant un impact positif sur la société et l’environnement. Leurs projets innovants, en pleine expansion, placent l’écologie au centre de leur priorité. Recyclage, technologies, optimisation des bornes électrique… les pistes explorées sont nombreuses.
Et Rev3 consolide le développement de ces start-ups. « Rev3 permet une expérience croisée et ça marche, ces jeunes pousses ont progressé dans tous les domaines ! », s’enchante Didier Copin, directeur rev3. Un appui qui concerne les modèles économiques, le positionnement sur les marchés, le business plan, mais aussi, et surtout, la mise en réseau avec les personnes ressources du territoire de la CABBALR.
Le début d’un second chapitre
« Rev3 a été un vrai booster, se réjouit Nicolas Paradis, président de Re-Cycle, association revalorisant les biodéchets en compost. Ça m’a permis d’avoir une prise de contact avec des élus locaux bien précise pour faire évoluer l’idée. » Un coaching pluridisciplinaire pour obtenir à la sortie, un projet bien construit et prêt à évoluer sur le marché. « En 6 mois, mon projet, qui était un embryon, a pu s’édifier et se renforcer. Je me sens maintenant armé pour pouvoir lancer l’activité sereinement sur le territoire. »
Pour Aletheia Press, Eléonore Chombart