Comment le salon a-t-il traversé la crise sanitaire ?
Nous avons dû annuler le salon en 2020. Mais l’année dernière nous avons mis en place une version que nous avons voulue 100 % digitale. Nous avons utilisé toutes les ressources techniques du site Arenberg Creative Mine dédié à l’image. Nous en avons ainsi fait un événement symbolique pour garder du lien dans le contexte sanitaire de l’époque tout en faisant une démonstration technologique avec, notamment, la mise en place d’un plateau de télévision.
Quel est l’état d’esprit à quelques jours de l’ouverture ?
Nous sommes dans des perspectives hyper optimistes. Nous avons commercialisé la totalité de la surface du salon en très peu de temps par rapport aux années précédentes. Nous avons d’ailleurs une liste d’attente qui s’allonge tous les jours. Il y a une très forte demande des entreprises qui ont vraiment envie de se rencontrer après les années compliquées que nous venons de passer. Tout le monde a hâte de se retrouver, de faire des affaires et de discuter ensemble. Le salon a fait ses preuves, c’est un outil reconnu, nous sommes autour de 20 % de renouvellement seulement. L’aspect générateur de business est reconnu par tous.
Les objectifs du salon sont particulièrement dans l’air du temps…
Bien sûr, c’est avant tout un salon de proximité, même si elle est relative, avec des entreprises locales qui souhaitent faire des affaires entre-elles, plutôt que de passer une commande sur un site. Le contexte sanitaire et ses conséquences comme les difficultés d’approvisionnement traversées peuvent probablement trouver des solutions avec du B to B local.
Quelles sont spécificités de cette édition ?
Dès le départ, nous avons pris l’engagement de donner plus de confort aux entreprises qui exposent et aux visiteurs en ayant des allées plus espacées pour anticiper des éventuelles mesures restrictives. Nous sommes restés sur une surface identique avec un chapiteau de 6 000 m2. Mais nous aurons un peu moins de 300 exposants cette année puisque la surface commercialisée est réduite.
Et du côté des visiteurs ?
Nous comptons sur une fréquentation habituelle, autour de 6 000 à 6 500 visiteurs, essentiellement professionnels. Comme nous n’avons pas d’équivalence au Nord de Paris, nous avons évidemment quelques des visiteurs extraterritoriaux. Nous comptons parmi les exposants, des promoteurs qui proposeront des produits immobiliers, des villages d’entreprises sur nos parcs d’activités. Cela veut dire que les sociétés exogènes qui souhaitent prospecter pour trouver des locaux, des sous-traitants, des prestataires divers locaux… vont nous rendre visite. Mais les visiteurs viennent principalement du Nord et Pas-de-Calais.
Quels sont les temps forts de ces deux jours ?
L’inauguration se fera à 10h45 le 19 mai. Nous avons souhaité décaler ce moment par rapport à l’ouverture, à 9 h, pour rendre la fréquentation plus fluide. Il y aura évidemment des conférences qui ponctueront le salon. Le premier jour, trois ateliers seront proposés. Deux seront consacrés à l’énergie, la maitrise de la consommation d’eau et le développement durable. Nous aurons des intervenants comme le Pôle Synéo, GRDF… Ce sont des sujets essentiels pour les entreprises à l’heure actuelle. Enfin, nous avons souhaité avoir une intervention sur les influenceurs, les nouveaux modes de communication pour valoriser ses services et ses produits.
Le second jour, il y aura des conférences sur la marque employeur et la construction d’une image positive de l’entreprise, la communication et la visibilité et l’attractivité sur le web. La problématique recrutement est récurrente au sein de nos entreprises Par ailleurs, un mur des opportunités regroupera les offres d’emploi des exposants.. Le salon se terminera avec la soirée des exposants le jeudi. On pourra nous retrouver, avant, pendant et après le salon, sur nos réseaux sociaux.