Le président de la MOT, Christian Dupessey a déploré : « 2020, une année inédite et pénible pour tous. Même si on s’est rendu compte que les difficultés rencontrées dans la crise sanitaire ont fait que l’identité transfrontalière a gagné du terrain ». A Morteau, l’exemple est criant : « ici, on voit passer 200 000 transfrontaliers français qui vont travailler en Suisse. » a décrit Cédric Bole, président de la communauté de communes du Val de Morteau.
Le président de la MOT a notamment fait le point de l’évolution des coopérations transfrontalières. Les priorités demeurent la mobilité interne et externe. Les chantiers, c’est l’autoroute Besançon-Bernes qui n’est pas terminée, la desserte ferroviaire qui est en deçà de ses capacités, même si le Contrat de Plan Etat-Région prévoit des travaux de modernisation.
Projeter sur 2021 et une échéance forte : le prochain semestre, c’est la présidence française de l’Union européenne. La MOT jouera son rôle de conseil auprès du gouvernement. Autre point des discussions, la loi sur la décentralisation actuellement en débat au parlement semble reprendre des propositions de la MOT comme la possibilité de construire des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé en associant des professionnels de pays frontaliers ; l’invitation des GECT aux Commissions départementale d’aménagement commercial ou encore la possibilité pour des collectivités étrangères d’entrer au capital des Sociétés Publiques Locales.